Capteurs de puissance : comment les utiliser selon votre profil

Vous avez déjà entendu parler des "watts" en course, mais vous vous demandez si un capteur de puissance est vraiment utile pour vous ?

Peut-être avez-vous un compteur GPS, des segments Strava… mais il vous manque encore une donnée essentielle : la réalité de l’effort.

Grâce aux capteurs de puissance, les pros comme Pogacar savent exactement quand attaquer, quand gérer, et comment progresser. Mais rassurez-vous : pas besoin d’être un pro pour en tirer profit.

Que vous soyez cyclosportif amateur, coureur FFC ou en pleine reprise, il existe un capteur adapté à votre pratique. Voici notre guide pour vous aider à comprendre comment les utiliser, à votre rythme, pour progresser efficacement.

Commencer simplement : afficher ses watts en temps réel

Pas besoin d’être un expert pour commencer. Beaucoup de cyclos utilisent leur capteur uniquement pour voir leurs watts en direct sur leur compteur Garmin ou Wahoo. Cela permet de mieux comprendre l’effort fourni, en particulier dans les bosses ou face au vent.

Pour cette première approche, un modèle simple comme le Rotor Inpower ou les pédales Assioma Uno suffisent amplement.

💡 Le conseil de Velo-Perso : Commencez simple, avec un capteur fiable et durable. Vous comprendrez vite pourquoi ces données changent votre rapport à l’effort. Pour investissement long terme, pensez à un modèle de capteur de puissance modulaire à mesure gauche et droite combinée sur lequel vous pourrez modifier ultérieurement la longueur de manivelles et la taille des plateaux.

Analyser ses sorties après coup

Vous rentrez d'une sortie ? Plutôt que de regarder seulement la vitesse ou le D+, jetez un œil à vos watts. Avec des outils comme Strava, TrainingPeaks ou Golden Cheetah, vous pouvez visualiser votre effort, votre FTP, et suivre votre évolution.

Ce niveau d’analyse vous permet d’identifier vos zones de puissance, vos points forts, et surtout d’éviter les erreurs d’entraînement (sorties trop lentes ou trop intenses).

💡 Le conseil de Velo-Perso : La FTP est une donnée-clé pour beaucoup de cyclos. Elle permet de tout calibrer : vos séances, vos objectifs, vos seuils. Vous pouvez l’estimer automatiquement ou la tester avec un effort de 20 minutes. En revanche, si vous voulez performer en compétition traditionnelle (FFC, UFOLEP), votre puissance sur des durées courtes est l'indicateur le plus pertinent en raison des à-coups en compétition. On parlera alors de puissance maximale aérobie (PMA) qui représente un effort maximal et lissé sur 5mn. 

Structurer son entraînement

Une fois vos zones définies, vous pouvez planifier vos entraînements autour d’elles. C’est ce que font les pros, mais aussi de plus en plus de cyclosportifs en quête d'efficacité.

Des plateformes comme TrainingPeaks ou Today's Plan vous permettent de structurer vos semaines, avec des séances spécifiques en zone 2, 4 ou 5 selon vos objectifs (endurance, seuil, PMA…).

Si vous êtes assidu, vous verrez rapidement des progrès mesurables.

💡 Le conseil de Velo-Perso : Mieux vaut rouler 6h efficaces dans la semaine que 12h mal calibrées. La puissance est l’outil idéal pour maximiser votre temps d’entraînement.

Utiliser la puissance en course ou cyclosportive

À ce stade, vous intégrez les watts en pleine action. Le capteur devient votre guide pour ne pas exploser en montée, doser une relance ou temporiser sur un faux plat.

Certains gèrent désormais tout leur pacing sur des épreuves longues (Etape du Tour, Marmotte, Ironman) uniquement à la puissance. Cela évite les coups de chaud en 1ère heure et améliore la régularité globale.

💡 Le conseil de Velo-Perso : Si vous avez un capteur depuis 1 an ou plus, passez à un modèle plus précis : essayez le Rotor Inspider 2.0 monté sur des manivelles Aldhu Carbon. Gain de poids, meilleure ergonomie, mesure bilatérale fiable.

Suivre sa progression sur plusieurs années

Les athlètes expérimentés utilisent leurs données de puissance pour analyser des cycles d’entraînement, des saisons complètes, et affiner leur stratégie. Certains corrèlent même leur puissance avec leur nutrition ou leur niveau de récupération.

Des modèles comme le Rotor 2INpower SL ou les pédales Assioma Duo permettent de suivre séparément jambe gauche et droite, ce qui est précieux pour affiner sa posture ou détecter un déséquilibre.

💡 Le conseil de Velo-Perso : La longévité des données est un atout. En stockant vos performances, vous saurez exactement où vous en êtes… et quand attaquer un pic de forme. Savez-vous qu'avec un capteur de puissance vous pouvez suivre votre VO2MAX sur plusieurs années avec des données mesurées à chaque sortie ?


Quel cycliste êtes-vous ?

Vous avez lu jusqu’ici ? Bravo. Maintenant, dites-nous : quel type de cycliste êtes-vous ?

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Le tableau de Coggan permet de vous situer selon les watts par kg mesurés avec votre capteur de puissance
Tableau de Coggan

Pour un affichage simple des watts sur votre compteur, Inpower V3 est une solution parfaite de pédalier performant et polyvalent.

Vegast Inspider V2 est un capteur de puissance remarquable par sa précision et sa polyvalence d'usage. C'est aussi un bon investissement long terme car il est entièrement modulaire.

Aldhu Carbon Inspider V2 est le fleuron de la gamme Rotor en 2025. Il offre les performances mécaniques les plus élevées du marché (640g en 50/34) et des données de puissance à double mesure combinée. Si vous aimez la sensation de légèreté au pédalage et que vous cherchez des données fiables (1,5%), ce produit est fait pour vous.

Bien que plus lourd que Aldhu Carbon Inspider V2, le 2INpower SL intéressera ceux qui cherchent une mesure indépendante de la puissance. Il est bourré de jauges de contraintes et sa technologie est éprouvée. Il est le concurrent direct des capteurs 9200P Shimano.